DANS LE COULOIR DE LA MORT : Témoignage d’une ex-inspectrice d’abattoir
Cinq cents mises à mort à l’heure… Ici la mort n’a pas de fin, ni d’identité, elle n’a comme destination finale que notre propre faim. Pas de Fido, pas de Chouchou, de Mimi ou de Daisy… Mais plutôt un porc qui, encore conscient après la phase d’étourdissement ratée, nage dans un bassin d’eau bouillante destiné à lui enlever les soies pour échapper au trépas, un coup de barre de fer sur un petit veau qui n’a pas obéi parce qu’il savait très bien ce qui l’attendait, un porc au cou à moitié tranché, oublié dans un coin, attendant dans le silence de son sang qui ruisselle que la mort arrive enfin. La machine tourne à bon train, elle rugit et dévore des êtres vivants à pleine bouche et les déchiquette de ses dents aiguës afin de produire des steaks pour remplir les comptoirs des épiceries et calmer notre appétit cruel et féroce. Du sang, des cris, des bêtes paniquées, sans espoir, condamnées, dépecées. Bienvenue en enfer.
J’ai rencontré Josée dans un restaurant près de chez elle afin de recueillir son témoignage pour mon article. Toute menue, elle cachait un passé qu’au premier coup d’œil on ne pouvait soupçonner. Elle a de la gueule, elle l’assume, ça lui a servi. Étant toutes deux végétariennes, nous commandons un carré aux dattes, entourées de clients dévorant candidement de la chair animale. Le discours de cette femme, sa réalité, juraient avec le bruit de l’entourage qui cautionnait de leur bouche la mort. Le contraste de deux visions de la vie totalement opposées était saisissant.
J’ai commencé à travailler comme inspectrice à l’Agence Canadienne des aliments (ACIA) il y a 31 ans. J’ai tout arrêté en 2011 lorsque j’ai touché le bas fond. À l’époque, j’étais divorcée, mère de deux enfants, j’avais besoin de sous comme tout le monde et on m’a offert ce poste. J’ai commencé dans l’industrie du porc. Mes tâches consistaient à cibler les animaux présentant des maladies, des handicaps, à évaluer les carcasses, à veiller et à ce que le « bien-être » animal soit respecté. Au début, tu sais, on arrive là, on veut seulement apprendre le travail par cœur, être efficace. Mais, au fil des jours, les images d’horreur commencent. Mon champ de vision s’élargit. Je remarque un manquement là, puis un autre et un autre. Chaque matin on se rend au travail la peur au ventre, se demandant quelle scène traumatisante on va encore devoir supporter. J’ai vu des scènes tirées tout droit d’un film d’horreur. Je ne peux même pas tout te raconter tellement certaines choses ne se racontent même pas. Si mes yeux pouvaient te montrer le film de ce que j’ai vu durant toutes ces années tu te demanderais comment c’est possible que je ne sois pas hospitalisée aujourd’hui.
Intriguée, je lui demande un peu plus de détails. Suis-je voyeuse? Peut-être. Est-ce légitime de vouloir lui demander d’ouvrir, le temps d’un entretien, une fenêtre sur un abattoir alors que jamais je n’aurais le courage de voir de mes propres yeux l’enfer de ce qui s’y déroule?
Ces endroits sont des lieux de tueries. Il ne faut pas oublier que ce sont des endroits où on abat, où on donne la mort à des êtres sans défense. Je me rappelle les innombrables cauchemars que j’ai fait le soir en rentrant du travail. J’ai vécu des années d’anxiété, de stress, de palpitations dans le cœur en raison de ce travail. La souffrance des bêtes jumelée à la mienne donnait un concentré de mal être à l’état brut. J’ai assisté à des choses, à des actes posés par des humains qui ne mériteraient même pas cette appellation.
Par exemple, un jour, je suis allée voir l’enclos dans lequel on entrepose les animaux qui attendent leur tour pour mourir. Il y avait ce porc, là, dans le coin, incapable de se déplacer parce qu’il avait deux pattes cassées. Il ne pouvait pas s’abreuver. Je suis allée vers lui, j’ai pris ma bouteille d’eau et je l’ai fait boire comme on ferait boire un petit enfant.
Jamais je n’oublierai son regard. Ses yeux ressemblaient étrangement à des yeux humains et semblaient me dire « Pourquoi moi? Pourquoi ça? Mais surtout, pourquoi te soucies tu de moi? »
Il n’avait pas de nom, pas de voix, il n’avait que des yeux. Ça m’a suffi. Jamais je n’oublierai ces deux petites billes posées sur moi. En raison de ma bonne action et parce que j’avais « osé » prendre en pitié cette bête, on m’a injuriée, on m’a crié dessus, je n’étais qu’une faible qui préférait les porcs aux humains. L’intimidation très présente dans ce genre d’endroit, paralyse les jambes et le cœur, les miennes autant que ceux de l’animal sur la chaîne d’abattage. Certains ouvriers sont respectueux avec les animaux, d’autres se servent d’eux pour se défouler. J’ai déjà entendu l’un d’eux banaliser la souffrance des bêtes en me disant:
« Les hommes ont tous les droits sur les animaux, comme les animaux ont tous les droits sur les pierres ». Cela en dit long sur l’indifférence des gens à l’égard des animaux.
Au fil de ma carrière j’ai assisté à des scènes quasi surréalistes. Lors d’arrivées à l’abattoir, j’ai vu un transporteur jeter un porc du 2ème étage d’un camion car il n’avançait pas assez vite. La pauvre bête… J’en ai vu un autre qui avait accroché un crochet après le nez d’un porc afin de le tirer par une chaîne hors du camion (heureusement je suis arrivée à temps). J’ai vu des cochons arriver avec les oreilles brunes, brûlées par le froid, des porcs arrivés morts de chaleur parce que le transporteur avait pris une longue pause déjeuner en les laissant dans le camion à plus de 30 degrés. Il arrive que certains cochons meurent d’une crise cardiaque lorsqu’ils sont déplacés vers l’abattoir puisqu’ils n’ont jamais bougés de leur vie, leur cœur ne tient pas.
Dans les usines d’abattage, j’ai vu des porcs mal saignés, le cou a moitié ouvert, qu’on empilait comme des poches de pommes de terre sans égard à leur souffrance. Leurs petites têtes se relevaient, n’attendant plus qu’un coup de grâce qui ne venait jamais.
J’ai vu des poulets encore vivants jetés dans une poubelle, d’autres à qui on avait enfoncé des boyaux d’arrosage dans le derrière en vue de les faire littéralement exploser d’eau. Et combien ai-je vu de petits veaux ou de porcs, assommés par des barres de fer ou des crochets simplement car l’ouvrier était impatient ce jour-là. Et s’il y a un veau encore conscient rendu à l’étape du dépeçage? Tant pis… La chaîne doit continuer, elle doit tuer massivement, rapidement sans perdre une minute. Une minute coûte trop cher. On ne peut pas arrêter la chaîne. Dans cette industrie, tout n’est que profit. L’argent avant l’empathie, l’argent avant l’humanité, l’argent avant le respect. Lorsqu’il m’est arrivé d’exiger l’arrêt de la production, on m’engueulait.
J’ai vécu des années d’intimidation dans ces lieux, du stress en permanence, mais si j’ai continué c’est parce que j’étais capable de dénoncer. J’ai eu des gens au travail avec moi qui m’ont beaucoup aidée. Si je ne les avais pas eu, je ne serais plus ici pour répondre à cette entrevue. Je suis allée en cour plusieurs fois, photos à l’appui, j’ai gagné toutes mes causes. Je suis restée au nom des animaux, pour les protéger et parce qu’un ouvrier renvoyé c’était l’un de moins sur les lieux. J’ai réussi à faire changer de petites choses qui, en s’additionnant, ont fait une différence. Par exemple, le parc de détention des animaux a été déplacé plus près des lieux de l’endroit de l’abattage afin d’éviter aux animaux mal en point d’avoir à marcher sur une trop longue distance ou encore, un employé a été ajouté à la table de saignée pour insensibiliser les bêtes manquées.
Tout n’est pas que noir, il y a des lois sévères au Canada, il y a de l’amélioration, des progressions dans les techniques d’abattage. On industrialise la souffrance afin de tuer de mieux en mieux. On améliore nos techniques de mise à mort. Mais, on est à côté de la traque! On ne progresse aucunement au niveau humain.
Tuer humainement c’est tuer quand même, non?! L’acte en soi reste le même. Le résultat reste aussi le même… Il faut que ça devienne viscéral, il faut que l’homme soit conscient de ce qu’il mange, que ce n’est pas un steak mais bien un être à qui on a pris la vie. Les conditions d’abattage, la douleur ou non ne doivent pas être les facteurs déterminants. Peu importe si l’animal a été élevé couché sur un Lazy boy avec de la musique classique jour et nuit, il reste que c’est de la cruauté. L’animal n’est au final qu’un signe de dollar, qu’une marchandise qu’on abat, qu’on va tuer avec plus ou moins de civilité. Tout ça pour donner un repas à un humain qui choisit l’indifférence. Il y aura toujours de la souffrance, toujours un travailleur quelque part qui commettra un impair lorsqu’on aura le dos tourné. Et ce, peu importe les lois en vigueur.
Je l’écoute me raconter son histoire, ce film d’horreur devrais-je dire et je me demande comment elle fait pour contenir cette colère. Comment fait-elle pour respecter encore l’homme en l’ayant vu capable des pires atrocités?
Travailler dans ce genre d’endroit m’a isolée de l’être humain. L’humain me déçoit. Autant ceux qui se défoulent sur les animaux que ceux qui les consomment. Je suis profondément subjuguée par l’apathisme des hommes. Je ne comprends pas ça.
Je ne peux plus entendre la phrase « Mais que veux-tu qu’on fasse » ou « C’est la vie, c’est comme ça ».
Les gens ne sont pas égaux dans leurs convictions. On refuse la douleur pour un chien et un chat, on sauve un oiseau mais on mange un cochon. Pour moi, cet aveuglement n’a plus sa place. Tout le monde devrait visiter un abattoir, les gens DOIVENT ouvrir les yeux . Les animaux ne s’expriment pas. La vache de s’exprime pas, le cochon ne s’exprime pas, le poulet non plus. Ce n’est pas parce qu’ils n’auront pas reçu un coup de barre de fer sur le dos ou qu’ils n’auront pas poussé un cri qu’ils ne souffrent pas. J’ai vu leurs yeux, j’ai vu leur arrivée dans ces endroits. Ces êtres innocents qui n’ont pour la plupart jamais vu la lumière du jour, certains qui n’ont jamais même marché et qui se demandent ce qui leur arrive.
Oui ils souffrent. J’en suis convaincue. On ne peut plus le nier, on ne peut plus garder sa tête dans le sable.
Les gens ne veulent pas savoir. Les horreurs que j’ai vues n’intéressent malheureusement personne. Ils sont curieux mais, dès qu’on leur en dit trop, ils se referment. Savoir les empêcherait de garder leurs œillères sur les yeux. Savoir, remettrait en cause leurs habitudes et les gens ne veulent pas changer. J’ai vécu l’isolement, j’ai dû m’endormir le soir avec ces images que je gardais en moi sous prétexte que je ne pouvais pas déranger les gens dans leur quiétude. Je vis aussi beaucoup de culpabilité pas rapport à la mère que j’ai été.
J’avais une petite fille qui a compris très jeune le non-sens de manger les animaux. Je l’obligeais à manger son assiette remplie de viande le soir et elle allait la cacher dans sa garde-robe.
Si c’était à refaire, jamais je ne donnerais de la viande à mon enfant. J’ai enfin rangé mes œillères dans un tiroir que je ne compte plus ouvrir.
Une question me brûle les lèvres, est-ce son travail qui l’a fait devenir végétalienne?
L’élément déclencheur a été la vue des carcasses de porcs. Je les voyais, éventrés, les intestins bleus qui tombent par terre, ça m’a dégoûtée. Mais ce qui m’a le plus ouvert les yeux c’est probablement lorsque j’allais voir les petits porcelets dans l’enclos ante mortem. Ils venaient vers moi comme l’auraient fait de petits chiens. Ils voulaient des caresses. Ces petites bêtes ne connaissaient pas le danger, elles étaient si innocentes! Je me suis dit que jamais je ne pourrais remanger ces animaux!
Au fil des années j’ai pu constater que les animaux ont des émotions. Ce n’est pas vrai que les animaux ne sont pas intelligents ni sensibles. J’ai murmuré des petits bruits à des poulets qui attendaient de se faire trancher la gorge, ma voix les réconfortait, ils fermaient les yeux et certains s’endormaient. Comme si le murmure d’une voix qui les considérait enfin les apaisait. J’ai vu des porcs répondre aux ordres des hommes comme s’ils étaient des chiens dressés. Ces animaux ne parlent pas, ne peuvent pas se défendre mais méritent notre respect. Ce respect commence dans notre assiette. Lorsqu’on y pense, c’est de la charognerie. On mange la mort tout simplement.
Je lui demandai alors: « Qu’est-ce qu’une personne qui a côtoyé la mort de milliers d’êtres vivants sans défense aurait à dire à un mangeur de viande. »
Il faut apprendre à respecter la vie. On mange de la viande par habitude? Pourquoi ne pas reconsidérer ses habitudes? Il faut commencer par accorder des droits aux animaux. Un être humain qui veut changer et commencer à regarder sa façon de se nourrir peut apprendre à substituer des repas de viande par des repas différents. Il faut partir à la découverte de nouvelles saveurs pour éviter des observations telles que « Tu me feras pas manger du tofu! » Pour changer, il faut s’informer, élargir sa vision et partir à la découverte plutôt que d’avoir peur de se sentir attaqué dans nos comportements.
Je rêve de susciter la curiosité du monde à d’autres façons de se nourrir. Choisir la santé c’est aussi créer un monde sans comportements violents. Toutes les lois du monde n’arriveront jamais à donner aux animaux ce à quoi ils ont droit : l’amour et la liberté. Pour changer ses habitudes alimentaires, il faut résister à l’indifférence et oser regarder, remettre en question.
Reconnaissons la réalité et changeons petit à petit nos habitudes de vie. Cessons d’avoir des excuses pour nous exempter des responsabilités qui nous incombent face à ce qui nous entoure. Si une personne ne veut pas arrêter complètement la viande, qu’elle diminue simplement. De la viande de temps en temps sans en faire une obligation sacrée. Si chacun réduit sa consommation de viande l’industrie perdra des sous et les abattoirs seront moins nombreux. Il ne faut pas oublier toutes les autres raisons de ne pas consommer les animaux: les gaz à effets de serres, la pollution, la santé. La souffrance est omniprésente à tous les niveaux dans cette industrie. Le consommateur peut souffrir de son steak, le travailleur souffre dans un abattoir, l’animal souffre tout au long de sa vie… personne n’est gagnant. Tout est une question de profit, le fameux signe de $. Il faut que les choses changent, qu’on arrête ce cycle de souffrance qui n’existe qu’au nom de l’argent. L’abattage c’est dépassé, tout simplement car ce n’est pas humain.
Nous détruisons pour nous nourrir et nous nous détruisons à nous nourrir!
Le mot de la fin…
Ainsi se termine cette entrevue riche en émotions. J’admire cette femme qui a été au front, qui a vu les pires horreurs qu’un humain puisse avoir sous les yeux. Ces yeux embués de larmes presque soulagés de m’avoir permis de coucher sur papier les horreurs qui hantent son passé, un peu comme si on ouvrait la cage d’un animal prisonnier qui cherche à trouver un peu de réconfort dans la liberté. Elle devra vivre toute sa vie avec ces images en tête mais elle en sort grandie, car maintenant elle n’encourage plus cette souffrance, elle ne la cautionne plus, elle la condamne.
Je mange ma dernière bouchée de carré aux dattes en pensant aux yeux du petit cochon qui demandait « Pourquoi te soucies-tu de moi? »
J’ai envie de lui répondre à cet instant : Simplement car tu es un être vivant toi aussi…
*Cet article a aussi paru dans l’excellent magazine 3D Be Veggie de Vegetik
Image courtoisie de Jo Anne McArthur / weanimals.org
Jamais je n’aurais de cesse de proclamer l’innocence des animaux …
J’ai travaillé 10 (longs )jours dans un élevage porçin .en france
Les horreurs que j’ai vu sont indescriptibles
Depuis , végétarienne avec le sentiment
de culpabilité de n’avoir pas su voir et comprendre avant ce qu’on est capable de faire subir à ces animaux au nom du gout le la chair …
je demande grace pour eux
et pitie pour nous car ce que nous faisons est ignoble …
Ou l’inverse plutot ..excusez moi . pitié pou eux
Et qu on nous pardonne pour avoir mangé ces animaux splendides et si gentils ..
L’important n’est pas d’en avoir mangé je pense, c’est d’avoir réalisé ce que plusieurs ne réaliseront peut-être jamais, soit que les animaux ont eux aussi le droit de vivre et d’être respectés. Merci pour ce beau témoignage
Merci pour ce témoignage terrible, il faut que tout le monde prenne conscience qu’on ne peut pas continuer à traiter les animaux comme ça. mais là où je ne suis pas d’accord, c est qu’on ne peut pas non plus dire « c’est horrible de manger de l’animal alors cessons de manger de la viande » car l’Homme mange de la viande depuis toujours et ça ne changera pas. Quand le discours est trop radical il devient irréaliste et inefficace. Il faut surtout s’assurer que les animaux souffrent le moins possible même si le prix de la viande doit monter un peu (personne n’est obligé de manger de la viande chaque jour! ) mieux vaut payer plus cher et être sur que l’animal a été bien traité. Voilà le vrai combat utile et urgent!
Merci Julien pour le commentaire. Je ne suis pas tout à fait en accord lorsque tu dis que l’humain a toujours mangé de la viande car c’est faux. L’homme était un cueilleur et se nourrissait de fruits bien avant de commencer à manger de la viande:). J’en parle dans un de mes articles de ces fameux mythes. Même si l’homme avait toujours mangé de la viande, est-ce que cela serait une raison de continuer une pratique barbare tout simplement car elle a toujours existée? Le fond du problème n’est selon moi pas les conditions de vie des animaux, ni leur souffrance mais bien le fait que l’humain se PERMET de les exploiter. Une personne peut décider d’encourager les petits éleveurs car bien sûr ils auront eu une vie un peu moins misérable mais au final, le débat reste le même. L’homme a t-il un droit de vie ou de mort sur un autre vivant? … Je suis tout à fait en accord avec toi sur le fait que les animaux doivent être mieux traités, ce point n’est pas à négliger c’est certain
Merci encore
Arrêtons de dire que l’homme se nourrit de viande depuis toujours , cela n’est que ce que l’ont vous a apprit dans les livres d’histoire de votre enfance en système éducatif système qui est très très loin d’être fiable, mais conditionné a croire ce que l’on vous a inculqué étant enfant et adolescent, vous vous contentez de répéter comme parole d’évangile ce que l’ont vous a dit……
Sauf que je vous suggère de faire de vraies recherches afin de prendre conscience qu’avant l’air glacière l’être humain était essentiellement végétalien tout simplement parce qu’il avait a profusion de denrées sauvages végétales….
Il n’est devenus omnivore que par nécessité de survie suite à la très longue période glacière , et c’est retrouvé à devoir consommer des charognes laissées par des animaux carnivores ainsi que de se mettre à la chasse pour des raisons d’insuffisance de nourriture sauvage, naturelle dont-il avait jusqu’à la période glacière put bénéficié à profusion, mais le changement radical de climat de l’air glacière à complètement remis en question cet état de fait….
Merci pour le commentaire, je partage à 100% votre pensée
Bravo pour ton texte. Vivement que plus de gens se lèvent pour dénoncer les traitements inhumains dont les animaux sont victimes. Merci à cette inspectrice qui a accepté de se confier, et pour sa compassion envers les animaux.
Merci Andrée-Anne
Merci beaucoup pour ce très bel article, parfois difficile à lire mais tellement bien écrit et complet… Je m’empresse de partager sur Facebook.
Nanie recently posted…Graine de couscous aux légumes
Merci Nanie
Très beaux témoignage,Comme vous dites les gros mageur de viande doivent commencé a diminué leurs portion.
Moi je m’occupe présentement depuis septembre de chat itinérant,j’ai fait une niche pour 3 chat en mousse de 3 pouces avec une lampe de 60 watts a l’intérieurs de deux canne de café,ainsi la chaleur dégagé est excellent par temps froid et j’ai installé un réchaud a café pour le bol d’eau et tout cela a l’intérieur de mon cabanon.
Ils sont pratiquement dans un loft,mais je vais devoir déménagé et je devrais les abandonné car ils n’aime pas être a l’intérieur d’un appartement,j’ai tout essayé.
Ceux qui les ont abandonné son des incultes sans cervelle.
A tous: l’hiver installer un réchaud a café a l’extérieur avec un bol d’eau en céramique ou bol a soupe pour les chat
Il y a souvent des réchauds a café électrique au village des valeurs pour $2.99 et l’eau coûte rien avant d’aller travaillé le matin.
et cessé de mangé ou commencé a diminué la viande.
merci
Intéressant ton texte Authentik Joe! Je suis moi-même une sauveuse de chats errants et j’avais aussi installé une niche chauffée à mon ancien domicile. Je prends bonne note pour le réchaud à café pour l’eau qui gèle toujours à rien ;). C’est très dommage pour les chats que tu dois laisser derrière, peut-être les habituer à rester à l’intérieur du nouvel appartement ? Cela demande une grande adaptation aux chats mais au moins, ils seraient au chaud
arrêter de généraliser je travaille dans un abatoire pi cest vraiment pas comme ca que ca se passe cest bin plus severe que ca !!!!!! pi eil tu travaille pour le gouvernement pi ta vue des horeur reveille cest a toi d empêcher ca cest ta job, dans l font tu est en train de dire que ta vue des horreur et que tu na pas fait ta job !!!!!!!!che pas ou ste fille la sort mais est bizzare d avoir continuer sa job si elle se sentais comme ca rends toi pas malade pour une job taime pas ca change !!!!!! cest vraiment pas tout le monde qui sont assez solide pour travailler dans un abattoir!! oui yen a qui font dure mais arreter de tout les mettre dans le meme bateau blablaa bien etre animal on a pas l drois de les thuer ectect te content davoir du bacon ds ton asiette le matin manger des des cote lever du creton dla saucice pi jen passe ba chiale pas cest la chene alimentaire on thue pour se nourir on thue pas pour arien comem dans sertain autre pays pour ne pas les nommer avant de chialer avez vous deja travailler dans un abattoir ( je ne parle pas de tout petit mais bien de gros abatoir )
Desjardins, je respecte ton opinion même si plusieurs travailleurs d’abattoirs m’ont écrit depuis la parution pour me confier aussi avoir vu des atrocités et même pire…Si tu lis bien le texte il est mentionné que les pratiques et les lois se sont améliorées. Cela ne change pas ce qu’elle a vu, ni les cas de maltraitances qui se passent dans plusieurs de ces endroits à l’abri des regards. Tu le dis toi-même que ce n’est pas tout le monde qui est fait assez solide pour travailler dans ce genre d’endroit. Tant mieux si l’endroit où tu travailles les gens ont un peu de sensibilité pour le bien-être animal mais ce n’est pas comme ça partout malheureusement… Cette femme a dénoncé lorsqu’elle était à l’emploi et aussi après, avec cette entrevue. Elle est allée plusieurs fois en Cour et a gagné toutes ces causes car elle avait justement des preuves photos à l’appui. Pour ton commentaire sur la chaîne alimentaire, je t’invite à lire mes autres articles pour pousser la réflexion un peu plus loin. Je te remercie pour ton commentaire.
Ce qu’il ne faut pas lire comme débilité
« t’es content d’avoir ton bacon »
A quelqu’un où on lit au bout de deux paragraphes qu’elle est végétarienne
Donc qu’est-ce qu’on s’en branle de vos remarques ?
SI je croyais à la reincarnation
SI chaque humain qui veut manger à sa faim devait chasser ou être agriculteur
SI les complaignanants des activités de leurs congénaires humains réalisait comment s’est complexisé la société pour mieux servir les citadins et tout leur confort dans leur ville, toutes les origines et l’évolution de notre société moderne et cruelle devraient être remises en question.
CECI est un grand débat de fond pour notre société contemporaine.
Je suis persuadé que se nourir d’animaux n’est pas un crime contre les être vivants dans la mesure ou l’on respecte une certaine dignité à leur égard.
Je suis aussi persuadé qu’en coupant les arbres pour construire sa demeure que l’humain ne se rend pas compte qu’il tue une espèce vivante qui purifie l’air de sa planète qu’il pollu avec les véhicules qu’il utilise pour se déplacer.
Et ainsi de suite sur toutes nos activités……
NUL ne peut ignorer ce que les autres penses, mais de se soucier de ce que tous penses nous restreidrait à ne plus rien faire.
Je respecte l’opinion de cette dame devenue sensible pour la cause du maltraitement des animaux, mais je garderai toujours un appétit pour un bon rôti de porc ou un succulent poulet BBQ.
Effectivement, plusieurs activités de l’homme ont des conséquences sur son environnement, sur sa santé et peuvent faire souffrir d’autres êtres vivants. Certains choisissent de ne rien faire et de penser que puisqu’on ne peut pas tout régler aussi bien ne rien faire, d’autres préfèrent tenter de faire une différence, si petite soit-elle. La consommation de viande a des répercussions énormes sur l’environnement, sur la santé de celui qui la consomme, sur le bien-être animal mais aussi sur les pauvres privés de céréales dans le monde car celles-ci sont destinées au bétail qu’on engraissent pour la viande BBQ qu’on aime tant. Sachant tout cela, certains préfèrent cesser d’en consommer et d’autres comme vous, de fermer les yeux en mangeant un bon rôti BBQ :). Merci pour votre commentaire.
Chère madame, merci pour votre texte. J’ai passé l’automne à me documenter sur la condition animale. J’ai lu Matthieu Ricard et son « Plaidoyer pour les animaux », Jonathan Safran Foer et son « Faut-il manger les animaux ? « , « Théologie animale » d’Andrew Linzey, et beaucoup d’autres. J’ai visionné de nombreux documentaires, dont l’excellent « Bacon » d’Hugo Latulippe, et certains tournés « sous le manteau » par des membres de divers groupes de libération animale. Je reçois à toutes les semaines des courriels d’organismes décrivant la réalité des animaux en Chine, en Thaïlande, dans les mégas fermes industrielles américaines et canadiennes. Je reçois quotidiennement des infos de la SPCA dont la directrice, madame Alanna Devine, a élargi l’intervention contre la cruauté animale au Québec non seulement auprès des chiens, chats, oiseaux, lapins mais aussi auprès des animaux à fourrure piégés dans des élevages abominables. J’ai visionné aussi des documentaires produits par la BBC, entre autres sur les requins rejetés dans l’océan et dont on avait coupé les nageoires parce que les Asiatiques sont apparemment friands de soupes aux ailes de requins. Et je continue … Beagles encagés pour sentir des parfums, lapins angoras dépecés vivants, la liste est sans fin. Je suis maintenant végétarienne, la période des Fêtes a été difficile mais j’ai tenu bon. Sachez que la condition animale dans le monde est d’abord une histoire de souffrance horrible. Toute information est donc bienvenue, même si elle charrie sont lot de détracteurs … Encore une fois, merci !
Merci pour votre beau témoignage. Je suis contente de voir que des gens s’intéressent autant à la condition de vie de nos amis les animaux. Le temps des fêtes n’est jamais facile lorsqu’on a un mode de vie qui sort de la masse. Je vous félicite pour votre choix de devenir végétarienne et vous souhaite une bonne continuité. Si vous voulez échanger davantage sur le sujet avec moi, vous pouvez me contacter directement dans ma messagerie. Bonne soirée
Pourquoi ne pas avoir ecrit comme titre : »Pour végétariens seulement ou pour ceux qui veulent le devenir ». Les autres, ne donné pas votre opinion elle n’est pas bonne, elle ne vaut rien etc… vous etes des assassins, des complices sans coeur…d’apres vous, il faudrait changer nos habitudes alimentaires sinon nous sommes des méchants barbares.
Pour la façon dont ont ete martyrisés ces betes je vous approuve mais svp si vous voulez le respect dans votre facon de voir l’être humain, il faudrait peut-être penser a le respecter vous aussi
Débat sans fin…
Ceux qui aiment la viande pour le goût (ils ont raison).
Ceux qui n’en mangent pas à cause des souffrances occasionnées (moitié raison). Respectable dans un sens cela-dit, mais faut pas pousser trop loin non plus. Ça les tuera pas de manger une bonne pièce de bidoche…
Ceux qui s’en foutent (têtes de cons).
Les gens trop extrêmes (comme les végétaliens), totalement stupides.
Entre nous je ne vois aucune différence entre manger un animal et un végétal. Pour cette raison que je mange de la viande et que je suis pas sur le point d’arrêter.
Le foie gras par exemple, c’est excellent mais c’est une aberration en soi… mais sur un toast de pain d’épices, quel régal!
Certains vont dire que bouffer (le terme est bien choisi) un animal encore vivant est ignoble, moi je dis non. C’est juste naturel.
Après il est clair qu’aller couper l’aileron d’un requin et le laisser couler comme un plomb au fond de l’océan c’est réellement stupide. C’est pas du tout « rentable », je veux dire si encore ils mangeaient le requin entièrement, y aurait aucun soucis. Mais voilà aller supprimer un maillon de la chaîne alimentaire pour un petit morceau de chair… c’est pathétique!
Pour les abattoirs, faut pas pousser non plus, en France on s’en sort pas si mal de ce côté-là, la plupart des abattoirs ont quand même des normes qui sont respectées, pour un soucis d’éthique c’est à dire, hygiène et le moins de douleur possible.
De toutes les façons les animaux (la plupart) doivent se sentir à l’aise avant de mourir, autrement la qualité de leur viande serait détériorée et doivent mourir d’un coup sec. Bon c’est probablement pas partout comme ça c’est sûr mais faut pas non plus en faire une généralité…
J’ai oublié la suite en me relisant…
Je comprends tout à fait qu’on ne veuille pas manger de viande pour diverses raisons, car dans la compréhension humaine la douleur est un vice. C’est logique… mais perso je n’ai aucun scrupule à déchiqueter un animal vivant à pleine dent, poulpe, huître, lapin, ou que sais-je encore… car j’adore ça… drôle de paradoxe me direz-vous…
mangez de l’humain aussi de préférence qui vous ressemble ça fera un con de moins
Que dire ? Pour et pas pour.
La plupart des gens sont bornés ( je parle avec mon expérience ), c’est un fait, on ne changera pas quelqu’un qui adore la viande, comme on ne changera pas un végétarien aguerri ( ça peut arriver mais c’est loin d’être total ).
Cependant les points de vue diffèrent on n’y peut rien, personne n’est exactement pareil et on ne peut pas mettre tout le monde à la même image, rien que cette phrase suffirait ( peut être ? ) à répondre à tout ces perpétuels débats fatigants à force…
Bon sinon mon point de vue:
j’ai travaillé 2 / 3 semaines dans un abattoir en temps qu’intérim, j’ai donc parcouru tout les postes ( sauf ceux de mise à mort ), j’ai dépecé des moutons, les ai accroché par les tendons à des crochets, dépecé des vaches et vu défiler des carcasses de cochons ouvertes en deux devant moi, je me suis même occupé du nettoyage des enclos moutons / cochons ( et porcins ? ) juste avant ( et même pendant ) leur mise à mort, j’ai entendu leur cris, il m’est arrivé de porter dans mes mains des têtes, transporter des chariots remplis d’entrailles de cochons.
Il m’est même arrivé assez souvent de trainer des moutons / cochons morts dans leur enclos ( crise cardiaque / se battre entre eux ) avant la mise à mort pour aller les » jeter » un peu plus loin.
Je peut donc donner un point de vue assez complet, quant on entre dans ce genre d’endroit on ne le fait pas de gaieté de cœurs, on sait ce qui va se passer, bon j’ai eu la chance d’être dans un abattoir de campagne ( assez gros et bien organisé quand même, de l’ordre d’environ + de 1500 bêtes par gros jour ).
Et ce que je peux dire c’est que chaque matin, je débranchai mes sentiments quand j’entrai dans cet abattoir, car je savais très bien tout ce qui allait se passer.
Cependant ce n’est pas pour autant que cela m’a traumatisé loin de là quand on est dans un abattoir on ne peut plus être considéré comme des humains, nous devenons des machines en gros.
Il faut juste s’y préparer ( et être assez fort ) mentalement c’est tout, bien que je déteste voir un animal blessé ou mort quel qu’il soit, je sais très bien qu’ici on ne peut rien faire au déroulement des choses, j’y restai donc indifférent.
La seule solution assez radicale pour tout ça est d’éradiquer l’espèce humaine, mais bon c’est impossible.
Pour cela je pense que les seules choses à faire sont de »minimiser » les maltraitances et autres choses sadiques, un animal peut très bien être tué pour sa viande ( depuis que l’être humain existe il fait cela, ça s’appelle l’instinct de survie ), mais cela est naturel, il faut aussi que l’animal en question souffre le moins possible, c’est le minimum.
Comme par exemple, des animaux tuent bien des gens tout les ans, on ne va pas crier au scandale, on fait avec, on ne peut pas éradiquer ça, mais vous pouvez toujours le minimiser, tout au plus..
Les humains détruisent bien la nature tout les jours, et beaucoup de gens n’en n’ont rien à faire… Pensez vous pouvoir changer cela aussi ? C’est tout aussi ignoble que ce débat ( pour les animaux hein pas le débat en lui même ).
En espérant éclaircir un peut le sujet.
Merci pour votre commentaire. Comme vous le dites si bien, vous n’avez pas été traumatisé par votre expérience mais vous admettez aussi que vous étiez » débranchés » en entrant dans cet endroit de tuerie, ce qui n’est pas donné à tous ceux qui ont fréquenté ces endroits malheureusement..
Votre commentaire sur la survie de l’homme n’est pas valide puisque nous ne sommes plus en mode survie du tout. Il n’y a rien de naturel à fabriquer en batterie des milliards d’animaux par insémination pour un simple caprice gustatif alors qu’on a mille et une autre façons de se nourrir. Si l’homme veut survivre encore longtemps c’est plutôt l’inverse qu’il doit faire, il doit cesser ou du moins diminuer grandement sa consommation de viande.
Vive la viande et les abattoirs fuck les légume vous été faible des momoune de toute façon il va toujours avoir de l’abattage d’animaux vous pourrier pas arrêter ça vous les veger pi il a pas plus meilleur façon de tué un animal une balle dans tête pi c fini il sente rien tk rester a vaux légume pi fermer vaux gueule
FUCK les ignares comme toi retourne à l’école primaire pour apprendre à lire et à parler
Ce text est très intéressant, mais j’ai l’impression qu’il a été écrit dans le but de faire peur et non d’informer les gens sur la situation des porcs d’élevages au Québec. En effet, les scènes décrites plus haut font vraiment froid dans le dos mais la plus parts sont biaisé. L’auteur considère les porcs comme s’il était des hommes avec les mêmes capacités de compréhension et d’analyse. Or, ils est faux de penser que les porcs considère leur situation pire que de l’esclavage car il ne la réalise pas complètement. J’aimerais vous dire que les porcs ne sont pas tous sauf victimes d’une industrie alimentaire, ils sont élevés dans le confort, la sécurité avec de la nourriture en abondance. À l’abattage, seuls les porcs sains sont sélectionnés pour être abattu dans les normes très réglementés. Pour finir, je tiens à dire que la situation de bien de hommes sur terre est atrocement pire que celle des porcs d’élevage sans que l’on s’en occupe pour autant.
Bonsoir Pierre-Luc, Je respecte votre commentaire même si je ne le partage pas. Je constate que vous n’avez probablement pas visité ces endroits pour avoir ce discours. Cette dame n’a rien inventé, elle a eu une longue carrière à ne faire que ça, visiter les abattoirs et constater ces faits et lacunes. Quand vous parlez de normes très règlementées, c’est un peu se mettre la tête dans le sable que de croire que tous les travailleurs respectent les lois… Peu importe la façon dont les porcs ont été élevés au préalable, ils passent tous sur la même chaîne au final et doivent tous vivre le stress du transport sur de longues périodes. Vous semblez dédramatiser malheureusement la souffrance de ces pauvres bêtes. Un porc est aussi intelligent sinon plus qu’un chien. Il comprend très bien ce qui se passe et ressent un stress quoique vous en pensiez. Si vous pensez que le porc n’a pas les sentiments d’un homme lorsqu’il est plongé encore vivant dans l’eau bouillante je me demande ce qu’il peut bien ressentir d’autre…
De banaliser la souffrance des animaux car des humains vivent pire dans le monde est selon moi inapproprié. Ce n’est pas parce qu’on a de la compassion pour les animaux qu’on oublie le reste du monde (incluant les humains). Merci
pourquoi parler des hommes qui souffrent on le sait et des gens se battent pour leur venir en aide en disant ça vous voulez minimiser la réalité des abattoirs
Merci pour ce partage. Par contre je n’arrive pas à comprendre comment vous avez pu tenir tant d’années si ce métier vous horrifiait à ce point… Est-ce la même chose pour la plupart ou est-ce que la majorité sont dans l’optique « l’humain est supérieur donc ce n’est pas grave » ?
Bonsoir Olivier, je vais me permettre de répondre en son nom puisque je connais son histoire. Elle a continué pour la seule et bonne raison qu’elle dénonçait les atrocités et amenait des solutions pour améliorer les conditions de ces animaux-là. Elle a dû avoir les nerfs solides et mettre de côté sa colère pour tenter du mieux qu’elle le pouvait de diminuer les souffrances des animaux. Elle est restée pour eux… Je sais que pour certains ca peut paraître étrange mais pour lui avoir parlé des heures et des heures de temps, je trouve qu’elle a pris au final la bonne décision.
moi j’ai compris pourquoi elle est restée elle l’a dit d’ailleurs qu’elle avait pu améliorer certaines choses qui n’auraient pas changer si elle avait démissionner
Bonjour Annick, j’ai lu votre réponse avec beaucoup d’intérêt. D’abord, j’ai été élevé sur une ferme qui produit du porc, du boeuf et j’ai travaillé dans plusieurs entreprises que se soit du mouton, du poulet et des productions laitières. Grâce à mes expériences de travail, je peux affirmer que je ne dédramatise pas la situation des animaux. Au contraire, je veux souligner quelques aberrations dans l’article plus haut. Endormir un poulet en lui parlant doucement est impossible, aucun cochon encore en vie n’est jeté dans de l’eau bouillante sur les chaines. En fait, je trouve triste que les lecteurs de se blogue se font présenter les abattoirs et les productions agricoles sous un angle aussi dramatique, aussi cruel sans réaliser les améliorations importantes qui ont eu lieu au Québec depuis 10 ans. Des lois pour le bien-être animal ont mené à des améliorations qui ne sont pas assez présenté au public au profit de ces textes qui s’entête à présenter l’agriculture comme de la torture. Les travailleurs agricoles ont choisis cette carrière car il aime les animaux, c’est une passion qui les font vivre alors je ne comprend pas pourquoi vous dites qu’il se défoule sur les »pauvres bête ». Vous serez d’accord avec moi qu’il y a des délinquants irrespectueux des normes dans toutes les sphères d’une société, c’est une réalité qu’il faut limiter le plus possible selon moi. J’ajouterais aussi que je ne veux en rien banaliser la situation des animaux mais je veux faire réaliser que certains endroits dans le monde offre des conditions de vies bien pire que nos entreprises agricoles. En fait, je nous trouve bien hypocrite de fermer les yeux sur ces situations humaines et continuer de s’épouvanter sur le bien-être animal. Pour finir, je crois que ce débat est important mais il est d’autant plus important que le public soit bien informer et ce de façon véridique.
Bien à vous, Pierre-Luc
Bonsoir Pierre-Luc,
Si vous lisez bien l’article il est mentionné que beaucoup d’améliorations ont été apportées à l’industrie de l’abattage. Toutefois, les faits mentionnés dans ce texte ont été vus et ne sont pas des cas isolés si je me fis aux courriels que je reçois de gens de l’industrie qui les confirment. Pour ce qui est du porc dans l’eau bouillante dont il est question dans ce témoignage, elle l’a bel et bien vu de ses yeux. Ce n’est pas un acte qui est vu quotidiennement bien heureusement mais ce genre de manquement semble être présent dans une industrie qui favorise la vitesse et le profit. Lorsque vous dites que les travailleurs aiment leurs bêtes, comme mentionné dans un autre article sur ce site, j’ai un peu de mal à associer le terme « amour » et « exploitation ». J’aime mes animaux et je n’accepterais pour rien au monde de les envoyer se faire tuer (peu importe le prix que j’aurais pour eux) mais ceci reste une opinion personnelle. Je ne doute pas que vous preniez soin des animaux que vous avez en votre possession et vous me semblez une personne logique et agréable malgré que nous ne partagions pas le même point de vue. Pour terminer, le fait de ramener le débat sur la misère humaine dans le monde n’est pas pertinent puisque justement, ne pas encourager l’industrie de la viande c’est entre autre offrir à manger aux pauvres de ce monde qui se voient privés de leurs céréales et aussi diminuer grandement la pollution qui nous affecte tous. Avoir comme cause la cruauté animale ne diminue en rien les valeurs d’une personne ni sa sensibilité à la misère humaine de ce monde, bien au contraire. Salutations
Vous savez pour aider et protester contre la souffrance animale rien n’est aussi simple que cesser de consommer des produits issus des animaux et ce qui est merveilleux dans le fait d’arrêter c’est qu’en plus de ne plus participer cette souffrance cela ne vous empêche en aucun cas de faire du bénévolat ou de participer à des causes humanitaires; comme quoi les causes animales et humaines sont très compatibles. Il faut étendre notre compassion à tous!
J’approuve totalement tout ce que vous dites merci pour votre commentaire
alors il faut arrêter de s’occuper de la souffrance animale ???? pourquoi parce que l’humain est plus important à vos yeux ???? l’amour c’est pour tout les êtres vivants….
Bonjour,
Voilà mon point de vue: l’homme est un animal, mais ce qui le différencie d’eux c’est qu’il est doté d’intelligence (soit disant!).
L’intelligence nous permet de faire des choix. Nous pouvons décider que nous sommes comme ça, qu’on a été toujours comme ça, que c’est la vie, que c’est la nature, que on y peut rien et donc continuer a vivre comme on l’a toujours fait en tuant, en détruisant… en restant donc toujours les mêmes hommes…
Ou alors se dire que on a la chance de pouvoir Évoluer et ça grâce a notre intelligence, et de pouvoir s’élever de notre condition animal et devenir autre… ce n’est pas parce que nous avons été toujours comme ça qu’il faut le rester! Devenir végétarien c’est juste un pas, pas grande chose, mais c’est un combat profond qui contient un grand changement potentiel, c’est dire non à tout un tas de choses qui nous déplaisent, c’est un combat silencieux, mais profond. Ça ne sert à rien de descendre dans la rue manifester… C’est plus utile de changer sois même car en changeant nous mêmes nous apporton un vrai changement dans le monde… C’est une goutte, je sais, mais une goutte plus une goutte… un jour peut porter un vrai changement, mais il faut bien commencer par quelque part. Qui a dit que nous devons rester toute notre vie esclaves des nos pulsions animales?
Ma question donc est: voulons nous évoluer? Voulons nous vivre dans un monde meilleurpour nous et pour nos enfants? Si oui, c’est très simple: il suffit de commencer à prendre des petites résolutions concrètes. Il ne faut pas vouloir changer le monde, on peut juste commencer à changer nous mêmes… Le reste viendra…
Je suis convaincu que l’homme pourrait vivre dans un paradis sur terre si seulement le voulais… en faisant les bons choix (car nous avons le POUVOIR et la conscience de FAIRE DES CHOIX! C’est le propre de l’homme!), ou alors se contenter de se laisser vivre en se disant que on y peut rien, on a toujours tué et en continuant de le faire… et en choisissant (parce que ca aussi c’est un choix! ) de rendre notre planète un peut plus infernale à chaque morceau de viande avalé, à chaque acte violent commis au nom d’une sûrement bonne raison quelconque (il y à toujours une bonne raison pour justifier un acte violent contre un animal, un voisin, son conjoint… une idéologie à défendre qui porte aux actes de terrorisme ou qui déclenchent de guerres contre le terrorisme… Toujours des bonnes, même des très bonnes raisons!!! Donc toujours les mêmes hommes, les mêmes schémas, les mêmes habitudes… Les mêmes souffrances!!!).
Etre intelligent c’est savoir regarder bien plus loin que son nez et changer… sois même!
Bons choix à tous et merci pour cet article.
Bien a vous!
J’adore ce que vous dites ! Je pense également que l’humain n’évolue pas en cautionnant ce génocide animal il faudra un jour qu’on en vienne à une prise de conscience collective si nous voulons cheminer et surtout survivre…
À tous ceux qui pensent que pour accomplir ce type de travail il faut mettre sa sensibilité de côté, il est là le problème car quand on met sa sensibilité de côté les pires horreurs sont alors permises. Cette qualité est une des plus belles que l’humain possède et rien au monde devrait nous la faire taire, même un instant. Si nous sommes obligés de laisser notre sensibilité à la maison avant d’aller travailler c’est peut-être qu’il y a un problème avec notre travail. Il ne faut pas oublier que ce sont l’altruisme, l’empathie et la compassion issues de la sensibilité qui on fait avancer nos sociétés. Merci à cette femme qui n’a jamais mis sa sensibilité de côté et qui est resté pour apporter des changements.
Mais c’est bon quand même un steak… J’engueule pas un chat parce qu’il mange une souris…
On ne peut comparer un humain avec un chat. Le chat étant un carnivore qui ne connait pas la notion de bien ou de mal et qui se nourrit exclusivement de viande ce qui est contraire au genre humain qui peut trouver ses protéines dans bien d’autres aliments.
LOL…. Henry trop mignon votre commentaire
on oublie vite le bon gout des steaks quand on a eu une grosse prise de conscience de la souffrance que l’animal a subit avant d’arriver dans notre assiette, faut voir en vrai ou en vidéo et après on peut même plus se balader dans le rayon viande des supermarchés
J’avoue éprouver un grand malaise à chaque fois que je défile devant tous ces cadavres à l’épicerie… les gens les mettent dans leur panier comme si c’était tout à fait normal…
En réponse à Henry.
Vous savez les chats commettent aussi le meurtre, le viol, l’infanticide et l’intimidation. Tous des comportements que l’on se refuse d’adopter sous prétexte que nous sommes des êtres évolués, civilisés et moraux. Et quand vient le temps de tuer un animal pour le manger on le justifie en se disant que les animaux le font entre eux. Quand une femme tue son enfant on lui fait un procès et pourtant on a jamais entendu un avocat défendre l’accusé en disant: « Écoutez monsieur le juge, les animaux le font entre eux où est le problème ». Peu importe les raisons de cette femme son geste est innaceptable dans notre société.
S.v.p arrêtons de dire que nous sommes moral et civilisé et soyons-le! En d’autres mots cessons de nous cacher derrière des arguments qui sont arbitraires donc injustifiables. La viande a bon goût est aussi un argument arbitraire. Un violeur peu avoir énormément de plaisir a violer une femme et trouver ça bon. Son geste n’en demeure pas moins injustifiable. Manger de la viande car elle bon goût n’en est pas moins une façon injustifiable de se nourrir, surtout dans nos sociétés modernes où tout est à notre disposition pour ce nourrir autrement. Comme on dit notre plaisir s’arrête où la souffrance d’un autre commence.
@filippo je suis totalement d’accord! L’important est que chacun s’éveille, Un peu, beaucoup, maintenant ou demain… s’intéresser, se documenter, renseigner son entourage ensuite!… Chercher à vivre en conscience avec son environnement, aligner sa consommation avec ses convictions, cela se fait doucement, étape par étape . Mais si chacun fait un peu, c’est déjà beaucoup! Rien ne sert d’être radical, et de vouloir changer les autres, il faut d’abord s’occuper de se changer soi-même. Le Respect et la tolérance sont les clefs, respecter les humains , respecter les animaux et respecter notre planète , tout ça est un tout, c’est chez nous!!
Ce qui me frappe c’est la haine qui se dégage de certains commentaires. Wilhelm Reich a bien expliqué cette névrose, qu’il a nommé la peste émotionnelle. Une personne, ne supportant pas sa propre souffrance, construit une cuirasse, afin de ne plus rien ressentir. Mais ensuite, comme elle n’a plus de sensations ni d’émotions, elle est dans le mal-être en permanence. Alors elle fait souffrir les autres, parce que c’est la seule chose qui lui donne l’impression d’être encore vivante. Ces personnes ont la haine de tout ce qui est vivant et de tout ce qui est beau, parce qu’ils n’y ont plus accès, s’en étant eux-même privés par leur propre faiblesse. Alors ils détruisent la beauté, par tous les moyens possibles, se justifiant par des arguments dont un enfant de 5 ans verrait qu’ils sont ineptes. Les traiter poliment ne sert à rien, au contraire ils en profitent pour écraser les autres. Il serait plus judicieux je pense de pointer leur faiblesse et de les ramener à la réalité de leur condition.
Je trouve déplorable qu’une personne se dise « forte » parce qu’elle est capable de tuer des animaux sans ciller. C’est au contraire le signe d’une faiblesse insigne, et d’une structure psychologique défaillante. Tellement défaillante qu’elle ne supporte pas la moindre souffrance. La personne forte dans cette histoire, c’est cette dame qui a raconté son histoire dans l’article, parce qu’elle a eu le courage d’affronter sa propre souffrance.
De toutes façons, il est connu que les femmes sont plus fortes que les hommes : sous les bombardement, on a remarqué que pendant que les hommes sont paralysés de terreur, les femmes sont en train de sauver leurs gosses.
Quel beau commentaire Daniel! Merci d’avoir partagé ce point fort intéressant avec nous
J’ai vraiment l’impression qu’il faudrait une réflexion globale sur les liens entre la cruauté envers les animaux et la cruauté envers les êtres humains. Mais aussi la schizophrénie consistant à avoir du veau dans son frigo et un chien sur son canapé. Moi-même j’avoue que cela ne m’a frappé que récemment et qu’autrefois je ne me posais nulle question sur ce qui était dans mon assiette. Mais je me rends compte aujourd’hui que c’était une sorte de folie, cautionnée par la société, mais folie tout de même. La compassion envers les animaux, c’est un argument, qui je pense ne touchera qu’un nombre assez restreint de gens, mais il y aurait aussi des arguments neurologiques je pense. Il faudrait qu’il y ait des études sur le sujet. Par exemple j’avais été frappé par les récits d’un ami algérien qui m’expliquait que dans les années 90, il y avait plein de gens qui se sont fait littéralement égorger dans son village et dans tout le pays. Or il faut savoir que chaque année pour la fête de l’aïd, les familles musulmanes sont censées égorger un mouton. Il me semble que pour quelqu’un qui a l’habitude de cela, il n’y aura pas beaucoup de différence à égorger un humain s’il s’estime justifié. Je ne dis pas cela par rapport aux musulmans, mais par rapport au fait qu’un humain qui a pris l’habitude de tuer des animaux tuera plus facilement des humains si jamais, et que ce cas-là était assez frappant…
Ensuite on vient nous raconter que les camps de concentration, les horreurs du communisme, les génocides, c’est tout à fait inexplicable. Mais il me semble au contraire que c’est très explicable, si l’on veut bien considérer que l’esprit humain devrait normalement constituer une unité, et que quand il commence à être clivé, il commence à aller mal, et à donner naissance à des comportements aberrants, et possiblement dangereux. Tuer des animaux engendre clairement une sorte de clivage dans l’esprit, car pour le faire, il faut ignorer les sentiments de l’animal, se transformer en robot pendant quelques secondes. Plus cette attitude est nourrie, plus elle sera susceptible d’être réactivée facilement, non seulement envers les animaux, mais envers les humains. Le fait de seulement manger de la viande sans tuer l’animal constitue certes un clivage moins important, mais bien réel. Cela veut dire que sur un point particulier, la personne est tout à fait aveugle, elle a la capacité de l’être. Une capacité qui s’exprimera forcément ailleurs. On lit tous les jours des news « une adolescente se suicide » « il poignarde son petit camarade », et les parents « ah ben ça alors, on n’avait rien vu venir ». Mais s’ils ne font attention à rien, se comportent comme des zombies toute la journée, ce qui inclue le fait de ne jamais se poser de questions sur rien, c’est normal qu’ils ne voient rien.
Plus je regarde les animaux plus je vois en eux une beauté et une lumière qui a malheureusement déserté la plupart des humains que je croise dans la rue. Et je voudrais là aussi faire part d’une réflexion. Les humains qui souffrent ont tendance à nier cette souffrance (c’est ainsi que se constitue la cuirasse caractérielle dont je parle dans l’autre commentaire). Par exemple un enfant qui souffre va se constituer une cuirasse contre sa souffrance pour ne pas la ressentir, ce qui expliquera que plus tard, il lui sera facile de reproduire la même chose sur les autres. Je regarde pas mal de documentaires, et je suis toujours frappé de voir à quel point les gens qui racontent leurs malheurs ont l’air à côté de leurs pompes, comme s’ils étaient absents. Le malheur rend l’être humain terne et sans vie (la philosophe Simone Weil en a beaucoup parlé, à propos de la condition ouvrière). Ce n’est pas le cas avec les animaux, dont la capacité à souffrir semble intacte, comme ce petit cochon qui a regardé la dame. On en arrive finalement à cette constatation que les animaux semblent souffrir bien plus que les humains dans une situation égale. On voit dans les vidéos postées par l’EI que les gens qu’ils exécutent se laissent faire, comme s’ils étaient absents. Dans des situations similaires, aux abattoirs, les animaux semblent s’agiter bien plus. C’est parce qu’ils ne rationalisent pas je pense. Pour eux, la souffrance est totale, inexplicable, horrible, ils la vivent complètement.
Donc l’argument comme quoi l’animal est moins sensible devrait en réalité être retourné. Car l’être humain fait tout pour échapper à la souffrance, et il y parvient assez bien, alors que les animaux n’ont pas l’outil qui leur permettrait de le faire (le mental).
Vous êtes un homme sensible et sensé Daniel
Je suis totalement en accord avec vos propos Daniel. Il y a matière à grande réflexion. Nous affirmons souvent que les gens cruels envers les animaux peuvent l’être avec les humains mais nous ne parlons jamais de ceux qui ne tuent pas mais qui acceptent la tuerie en fermant les yeux… Cet aveuglement est-il vraiment sans conséquence ? Je n’en suis pas si sûre. Pour ce qui est des gens qui cautionnent la mort d’animaux d’élevage mais pas celle des chats et des chiens, il y a également une incohérence flagrante je suis bien d’accord avec vous. J’en parle notamment dans mon article » Au sommet de la chaine du spécisme ». Je serais bien heureuse de discuter avec vous sur le sujet, j’adore vos points et votre objectivité. Au plaisir
La pétition demandant à IGA de cesser de parler de « Bien-être animal » pour des animaux qu’on tue est déjà rendue à plus de 1 100 signatures !
Si l’industrie commence à vouloir utiliser l’expression « Bien-être animal » c’est qu’il se passe quelque chose ! Ne lâchons pas le morceaux et prenons-la à son propre jeu en lui demandant de s’expliquer !
Et surtout partageons la pétition car c’est un bon moyen de conscientiser les gens sur les conséquences de leurs actes et pour qu’ils refassent la connexion entre la nourriture et l’animal que l’industrie s’efforce de dissimuler.
« Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue » (Victor Hugo)
https://secure.avaaz.org/fr/petition/La_direction_dIGA_QuIGA_explique_ce_quest_le_Bienetre_animal_ou_se_taise/
Je comprend les émotions exprimées dans cet article mais pourquoi attendre la retraite pour exprimer ce dégoût de la viande?
Je ne veux pas répondre à sa place mais ce que je sais c’est qu’elle a décidé de parler car je l’ai abordé sur une page Facebook suite à un de ses commentaires sur les abattoirs. Son dédain de la viande ne date pas d’aujourd’hui, elle est devenue rapidement végétarienne suite à son entrée dans l’industrie. Elle est restée pour aider les animaux, pour dénoncer les lacunes sur place puisqu’elle osait le faire contrairement à d’autres qui préféraient fermer les yeux. Elle a parlé, dénoncé et je lui lève mon chapeau
Comme plusieurs, j’ai commencé graduellement le végétalisme après m’être « forcé » à écouter le film « terrien ». https://www.youtube.com/watch?v=Yqa2Pj_HMyI
À ma grande surprise, je me suis rendu compte que je n’ai jamais aussi bien mangé de toute ma vie! Je pensais qu’arrêter de manger du fromage allait être un supplice alors que ça ne m’attire plus du tout depuis que je sais qu’on arrache les veaux (et tuons les mâles) à la mère pour lui voler le lait qui leur était dû. Je ne suis pas une femme, mais bizarrement, je n’ai pas de difficulté à ressentir la douleur qu’une mère doit avoir lorsqu’elle se fait enlever son enfant. Et autant plus facile quand on sait que les fermes laitières du Québec sont gérés par l’un des plus grands lobby agricoles du Canada.
En sortant des sentiers qui sont battus par la culture industrialisée qui nous entoure, on en vient qu’à réinventer des façons de faire plus créative, souvent plus simple et certainement plus agréable que ce que je m’attendais. Qui va me croire que ma poutine végan est juste tellement meilleure que celle de Asthon (pour les gens de QC) ou de la St-Hubert ?
Et ça, c’est en plus d’être faite au four et bourré de légumes (oignons, ails, épinard, kale, poivrons) et de champignons …
Cela dit, il est facile de paraître vegan dans une ville, mais encore là, ceux qui se disent végétalien le sont-ils vraiment? Combien de légumes que nous mangeons ont été engraissés avec du fumier d’animaux?
Pour ma part, je ne vise pas la « perfection » d’un dogme quelconque et je ne sais pas si je vais pouvoir rester végétalien lorsque je serai dans ma microferme commerciale que j’aspire à créer d’ici quelques années. Chose sûre, c’est que je vais avoir plusieurs réflexions éthiques d’ici ce temps-là sur la capacité de vivre avec les animaux en ayant le moins de rapport de domination sur eux. Ce que j’aurais besoins d’eux, pour pouvoir vivre de l’agriculture, ce n’est pas leur chaire, ni leurs oeufs, ni leur lait, ça, j’en ai même pas besoin. C’est bien de leur « merde » que j’aurai besoin!! C’est quand même drôle quand on pense que le plus grand service qu’un animal pourrait me donner et pour lequel je le remercierais infiniment, c’est son caca!
Merci Annick pour vos écrits. Je ne serais pas capable de répondre à certains avec autant de tact que vous ne le faites.
Merci Benjamin pour ce beau témoignage :). Je n’ai aucune difficulté à vous croire lorsque vous dites que vous mangez encore mieux qu’avant en étant végétalien! Je trouve plaisant de voir que de plus en plus d’hommes expriment leur sensibilité pour la cause animale avec facilité et avec fierté surtout ! Bravo et continuez dans cette voie!
Bonsoir Benjamin
Je viens tout juste de visionner le vidéo que vous avez mis dans votre commentaire. Elle est très intéressante par contre, elle ne parle que de la situation au États-Unis, et les autres pays du monde, pas une fois, je n’ai entendu le mot Canada….. De plus, je dois vous dire que George (le narrateur) est remplie de stéréotypes qui souvent ne représente pas la réalité, combien de fois on l’entend parlé au travers de son chapeau…. Ce gars là est tout sauf crédible. À la limite c’est de la désinformation….
Je vous invite à aller voir ce vidéo:https://youtu.be/VMqYYXswono
Il peu être difficile à regardée, mais cette fois c’est une femme otiste qui comprend mieux les animaux mieux que personnes. Cette femme, Temple Grandin, à permis de modifier les manipulation avant l’abattage car elle aussi elle était choquée de voir dans quelle condition les animaux était tuer. Il y a un film qui est vraiment très bon qui explique son cheminement et les obstacles qu’elle a rencontré et ce qu’elle a apporté au animaux. Néanmoins, les abattoirs ne sont pas tous parfait, il reste encore du chemin à faire.
Par contre, je tiens à vous dire que je respect votre choix, mais que je vous souhaite seulement de mieux comprendre les faits.
Bonne soirée ☺
Mmmmmmmm Bacon! ON va continuer d’en manger!!
il faut arrêter tous ces martyres , on peut vivre sans manger de la viande et en évitant toute cette souffrance!
Pour la très grande majorité des gens il est plus confortable de rester dans l’ ignorance, déni de la réalité de la souffrance animale, ça leur évitent de se remettre en question ! Ils sont nombreux, dans la protection animale à manger de la viande alors les autres ……..
Le gouvernement a fermé de manière indirects toutes les petites abattoirs, maintenant les grosses abatoires restantes sont des usines qui ne doivent pas arrêter. De plus, il ne faut pas oublier que plus les abatoire sont grosses, plus ces difficiles de surveiller les actes de chaque employé. Certain sont plus stupide que d’autre et ils n’ont aucun respect pour les animaux. D’autres sont plus respectueux pour ces bêtes. L’avantage des petites abatoires local c’est que presque chaque opérations est superviser, le travail est mieux effectuer car ce n’est pas une course comme les grosses usines et lorsqu’il y a des problèmes de contamination dans la viandes de bactéries, ce n’est pas le Canada entier qui en souffre. En plus, les gens qui croit tout savoir sur les méthodes d’élevage et d’abattage des animaux, je vous invite à aller voir les agriculteurs, allez leur poser des questions, cela va leur faire plaisir de vous répondre et de montré ce qu’il font car ils sont fier de leurs métier. Finalement, n’oublier pas que nous sommes au Canada, les normes sont extrêmement différentes de celles des États-Unis…….
Je suis tombée sur cet article de blog par « hasard »…
Je suis très touchée par ce témoignage, j’en ai la gorge serrée…
J’ai déjà réduit ma quantité de viande… mais je crois que ça va continuer comme cela…
Les pauvres animaux
tout ça pour notre bon plaisir…
Mon coeur saigne pour eux…
Bravo pour votre prise de conscience :). Ce n’est pas évident de changer son mode de vie mais c’est possible! Si vous avez besoin de conseils ou d’aide il me fera plaisir de discuter en privé avec vous